Paris, le 21 octobre 2025
L’Institut Iliade exprime sa profonde inquiétude face à la multiplication d’atteintes graves portées à notre patrimoine national.
Le 19 octobre 2025, le Musée du Louvre a subi un braquage en plein jour : huit à neuf joyaux de la Couronne française ont été dérobés en moins de sept minutes.
Un mois plus tôt, dans la nuit du 15 au 16 septembre 2025, le Muséum national d’Histoire naturelle de Paris a été victime du vol spectaculaire de six kilogrammes de pépites d’or.
Ces faits s’ajoutent au vol du précieux cœur en or d’Anne de Bretagne au musée Dobrée de Nantes en 2018 – heureusement retrouvé – mais dont le souvenir rappelle la vulnérabilité croissante de nos trésors nationaux.
Ces actes ne relèvent plus de l’anecdote : ils traduisent une défaillance profonde du dispositif de protection des institutions culturelles, à un moment où le grand banditisme se réarme et s’organise. Les signaux d’alerte se multiplient : attaques de fourgons pénitentiaires, enlèvements d’investisseurs en crypto-monnaie, montée des réseaux criminels transnationaux. Plus aucun symbole, fût-il royal, n’est à l’abri.
Alors que la protection du patrimoine devrait être une priorité nationale, le ministère de la Culture continue de consacrer des sommes considérables à des projets d’art contemporain, d’audiovisuel ou de création coûteuse, souvent éphémères et déconnectés du bien commun.
Quelques exemples parmi tant d’autres :
– Plus de 3,5 millions d’euros dépensés pour le Bouquet of Tulips de Jeff Koons à Paris ;
– Près de 53 millions d’euros pour remplacer le Pavillon d’accueil de l’Assemblée Nationale ;
– Plus d’1 million d’euros pour le centre culturel hip-hop de la Ville de Paris installé sous la canopée des Halles ;
– Environ 1,6 million d’euros pour une canopée artificielle d’un goût douteux sur la Place Belcour à Lyon ;
– 400 000 euros dépensés pour un cadran solaire géant installé sur un rond-point à Perpignan avant d’être mis au rebut…
Tout cela s’ajoute au budget alloué à l’audiovisuel public, 4 milliards d’euros, dont la gestion est désastreuse ; à la filière cinématographique, qui a distribué 1,2 milliard d’euros d’aides publiques en 2023 conditionnées à des scénarios militants ; sans oublier le Pass Culture et ses 300 millions d’euros de budget pour permettre aux jeunes d’acheter des mangas et d’aller à des concerts de rap.
Alors que les coffres de nos musées sont forcés, que nos reliques pillées et que nos monuments laissés à l’abandon, le ministère de la Culture persiste à financer des opérations symboliques sans substance réelle. Les priorités de la directrice du musée du Louvre concernaient « l’accueil des nouveaux publics », les « arts vivants » et la restitution des « œuvres spoliées », beaucoup plus que la conservation du patrimoine et la sécurité des œuvres.
Cette inversion des priorités traduit un désordre moral autant que budgétaire.
La France, héritière d’une civilisation millénaire, ne peut tolérer que ses symboles les plus précieux soient abandonnés au profit du vide subventionné.
L’Institut Iliade demande :
Notre héritage collectif n’est pas une option : il est la colonne vertébrale de notre civilisation. L’État a la responsabilité première de le défendre.
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Institut Iliade – Pour la longue mémoire européenne
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