Badinter au Panthéon, c’est non !

Le projet de faire entrer Robert Badinter au Panthéon n’est pas un acte d’unité nationale, mais une provocation qui divise les Français. Loin d’être un « grand homme » auquel la patrie devrait être reconnaissante, Robert Badinter incarne une idéologie qui a systématiquement œuvré contre les intérêts et la volonté du peuple français. Le Panthéon ne doit pas devenir le sanctuaire des héros d’une gauche déconnectée, dont les Français dans leur majorité ne reconnaissent pas l’héritage. Nous refusons la confiscation de ce symbole national au profit d’une idéologie progressiste et d’une caste qui a tant nui à la France. Nous demandons le retrait de ce projet de panthéonisation, car Robert Badinter représente :

• Le mépris de la volonté du peuple. En 1981, il a fait abolir la peine de mort dans un véritable déni de démocratie, alors qu’une large majorité de Français y était favorable. Cet acte symbolise la fracture entre une élite parisienne déconnectée et la France réelle qui souffre.
• La culture de l’excuse qui a désarmé notre Justice. La philosophie pénale de Robert Badinter, celle de la défense sociale nouvelle, centrée sur les causes (prétendument) sociales de la délinquance, a jeté les bases du laxisme judiciaire et du chaos sécuritaire actuel dont notre pays est victime. En affaiblissant la notion de responsabilité individuelle, Robert Badinter a contribué à rendre la justice moins protectrice des droits des citoyens et de la société.
• L’effacement des victimes au profit des criminels. Toute sa carrière est marquée par une obsession pour les droits des délinquants et des condamnés, reléguant au second plan la souffrance et la place des victimes. Son héritage est celui d’un déséquilibre profond : le criminel sanctuarisé et souvent excusé, la victime oubliée, sinon rendue responsable de ce qui lui est arrivé.
• La défense de l’identité nationale rendue impossible par ses jurisprudences du Conseil constitutionnel débouchant sur la censure de toute loi un tant soit peu restrictive sur l’immigration.
• La complaisance envers les pires criminels. Avocat des monstres, il a mis son talent au service de criminels comme Patrick Henry, brouillant la frontière entre le bien et le mal et relativisant la gravité de leurs actes.
• La soumission de la France. Fervent partisan de la justice internationale, il a œuvré pour diluer la souveraineté juridique de notre pays au profit d’instances supranationales irresponsables, posant les bases d’une forme de trahison poursuivie par ses successeurs, et du gouvernement des Juges qui détruit progressivement la démocratie.
• Faire entrer Robert Badinter au Panthéon serait donc une insulte à la mémoire des victimes et un déni de la souveraineté de notre peuple. Ce serait la consécration d’un Etat qui n’assure plus la sécurité des Français, d’une France qui subit, au profit d’une caste qui impose sa loi et son idéologie.

Pour toutes ces raisons, M. Le Président de la République, en signant la présente pétition, je m’oppose fermement au projet de faire entrer Robert Badinter au Panthéon et je vous demande d’y renoncer.

Jean-Yves Le Gallou Président de Polémia